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Besoin en Microfinance : L'évaluer et le satisfaire pour développer l'accès à la Microfinance : enjeux et acteurs

posté par Le Hub de la Finance Digitale , le 22 juin 2018
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Aujourd’hui dans le monde, plus d’un milliard de personnes défavorisées n’ont toujours pas accès aux services financiers traditionnels. On en compte entre 200 et 400 millions en Inde et autant en Chine. La Microfinance -offre d’une large gamme de services financiers - s’est avérée un moyen très efficace de fournir d’inestimables services aux populations défavorisées et ce sur le long terme. L’accès à ces services financiers a permis à de nombreuses familles vivant dans des pays en développement (et dans les régions les plus pauvres des pays développés) d’améliorer de façon considérable leurs moyens de sortir de la pauvreté.

A la rencontre des clients

Afin de comprendre comment offrir les services les plus adaptés aux clients, nous devons tout d’abord nous faire une idée précise de leurs « habitudes financières » et de leur « environnement financier ». Prenons le cas de Prudence, marchande au marché de Karatina au Kenya et celui d’Amina, femme au foyer à Pathrail*, Bengladesh.

Prudence, ou l’épargne improvisée et diversifiée

Comme beaucoup d’autres femmes au Kenya, Prudence fait partie de plusieurs RoSCA* (associations d’épargne à bénéfices alternés) ou « tontines », comme elle les appelle. La première tontine de Prudence fait intervenir quatre personnes, devant verser chacune une cotisation de 0,29$ par jour (6 jours par semaine) : cette contribution journalière, est versée à chacun des membres, pendant un mois entier et ce à tour de rôle. La somme ainsi amassé avoisine les 31 dollars par mois. Prudence utilise cet argent pour payer les frais de scolarité de ses petits enfants dont elle s’occupe depuis que leur parents sont morts du sida. La seconde tontine à laquelle elle participe est aussi composée de 4 personnes qui doivent quant à elles verser 2,90 $ par semaine. Chaque somme ainsi collectée s’élève alors à 11,60$ . Lorsque vient son tour, Prudence dédie cette somme au réapprovisionnement de son stand. «Je préfère le premier système», nous dit-elle «parce qu’il m’oblige à mettre cet argent de côté chaque jour. D’autres femmes économisent ainsi beaucoup plus.

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