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Ma Famille d'abord

posté par Le Hub de la Finance Digitale , le 15 août 2018
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ULENDA est âgé de 38 ans, il habite dans un quartier populaire de Kinshasa et il est propriétaire et conducteur d’un taxi moto. Il a quitté son village natal avec sa famille pour venir en ville afin de trouver un travail. Grâce à l’argent économisé, il a acheté une moto qu’il loue à la journée et qui lui rapporte environ $430 par mois.
 L’année dernière il a eu un accident avec sa moto, il a blessé un enfant mais n’a pas reçu d’indemnisation de la SONAS, la seule compagnie d’assurance en RDC. De ce fait, cette année, il a arrêté de payer la prime d’assurance et fait face aux tracasseries de la police routière.

Il est veuf depuis 2 mois et vit avec ses 3 enfants. A la mort de sa femme il a dépensé $825 pour les frais funéraires. Il veut se remarier et pouvoir assurer la scolarité de ses enfants. 

Ulenda est ambitieux, il tient à la réalisation de ses projets. Il veut acheter un véhicule et même une parcelle si possible. Il fait partie d’une tontine où il cotise $9/jour et il a la capacité d’épargner si aucun choc ne survient comme un décès, un accident ou une maladie.

Ulenda a confiance dans les banques mais n’a pas accès à des crédits. Il n’utilise pas l’argent électronique car il ne sait pas comment ça marche mais il a un téléphone qu’il utilise pour rester en contact avec ses clients. 

Ulenda est confronté à différents problèmes : les tracasseries avec la police routière dû au non-paiement de sa police d’assurance, le vol de sa moto, la maladie et comment assurer la scolarité de ses enfants.

Le loyer et les frais de scolarités absorbent la majeure partie de ses revenus mensuels après les dépenses pour nourrir sa famille.

Dans le cadre de la libéralisation du secteur de l’assurance en RDC, le projet ELAN a commandité à MicroSave une étude pour définir les produits de micro-assurance adaptés aux besoins des populations à faible revenu.

La vie d’Ulenda serait peut-être plus facile s’il avait accès à une assurance garantissant sa responsabilité vis-à-vis des tiers pour sa moto, une micro-assurance santé pour sa famille  et un plan d’épargne couplé avec une assurance pour la scolarité de ses enfants. Après sa mauvaise expérience avec la SONAS, la confiance d’Ulenda dans les services d’assurance doit être reconstruite à partir d’une offre de services adaptés, simple à comprendre et proposée par une compagnie d’assurance qui tient ses engagements et tient compte de ses clients, surtout les plus vulnérables.

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