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L’Afrique subsaharienne capte 12% des flux mondiaux d’investissement d’impact

posté par Le Hub de la Finance Digitale , le 24 juin 2024
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En Afrique subsaharienne, les portefeuilles des investisseurs d’impact ciblent principalement les secteurs de l’agriculture, de la finance, de l’énergie, de la santé et de la technologie. Entre 2017 et 2022, ils ont enregistré une croissance annuelle de 14,2%.

L’Afrique subsaharienne capte 12% des flux des investissements d’impact à l’échelle mondiale, selon un rapport publié le 7 juin 2024 par la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (FERDI).

Intitulé « L’investissement d’impact en Afrique : enseignements d’une cartographie du secteur », le rapport précise que ce taux est supérieur à la part infime des investissements directs étrangers (IDE) que reçoivent les pays situés au sud du Sahara (3%).

Les flux des investissements d’impact attirés par la région en 2022 sont estimés à 2,51 milliards de dollars sur un total de 20,57 milliards de dollars à l’échelle mondiale. Ces flux restent cependant relativement limités par rapport à ceux des IDE (70,15 milliards de dollars en 2021) et de l’aide publique au développement (53,97 milliards de dollars en 2021).

Partant des niveaux les plus bas, l’investissement d’impact a connu un taux de croissance annuel moyen d’environ 18% à l’échelle mondiale entre 2017 et 2022. Ce taux varie entre les régions du monde. Il se situe à 14,2% en moyenne par an en Afrique subsaharienne, contre 53,4% aux Etats-Unis et au Canada, 33,3% en Europe et -0,44% dans la région Moyen-Orient & Afrique du Nord.

Le rapport précise d’autre part qu’il n’existe pas une définition unanime de l’investissement d’impact dans la littérature, tout en notant que ce type d’investissement repose sur deux concepts clés : l’intentionnalité et l’additionnalité. Tout d’abord, il doit y avoir une intention de générer un impact social, environnemental et économique positif avant que le capital ne soit alloué, tout en recherchant une viabilité financière, c’est-à-dire des rendements financiers attendus allant de très concessionnels à supérieurs à ceux du marché.

Deuxième principe fondamental de l’investissement d’impact, l’additionnalité est définie comme « la réalisation d’un investissement qui n’aurait pas eu lieu en l’absence de l’intervention de l’investisseur d’impact ». Ce principe ne se limite pas à l’additionnalité financière. La présence d’investisseurs d’impact devrait accroître le contenu de l’investissement en matière de développement en attirant l’attention sur ses effets.

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