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Sommet sur le climat à Nairobi : le financement face aux changements en Afrique est au cœur des discussions

posté par Le Hub de la Finance Digitale , le 04 sept 2023
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Le Sommet africain sur le climat s’ouvre à Nairobi au Kenya, avec pour ambition d’être plus concret que le récent sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial. Mais les défis et les enjeux sont complexes sur un continent où coexistent diverses étapes d’adaptation ou mitigation aux changements climatiques.

Ce lundi 4 septembre s'est ouvert à Nairobi au Kenya le sommet pour le climat en Afrique. Selon la presse locale, le président William Ruto, impliqué dans l'organisation de cet événement, est arrivé en véhicule électrique sur le lieu des activités et devrait participer à des discussions avec d'autres chefs de gouvernements africains, ainsi qu'avec des représentants de plusieurs institutions multilatérales impliquées dans la question des changements climatiques.

La finance des initiatives climatiques en Afrique est l'une des thématiques les plus attendues du sommet. « Nous approchons d'un moment crucial dans le calendrier climatique de cette année. Le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial a généré de l'élan, mais peu d'actions concrètes pour réimaginer le système financier international afin de lutter contre l'inégalité et les changements climatiques », explique l'organisation ClimateWorks dans un blog récent.

Même si le site internet du sommet pour le climat en Afrique comporte des éléments d'optimisme, la capacité des pays africains à mobiliser des ressources pour l'adaptation ou la mitigation face aux effets des changements climatiques reste limitée. Selon un rapport de 2022 du Climate Policy Initiative, le monde s'était engagé à soutenir le continent avec une moyenne de 280 milliards de dollars par an entre 2020 et 2030 pour répondre au problème. Jusqu'à présent, seulement 30 milliards de dollars en moyenne ont été mobilisés.

On note surtout une contribution plus faible du secteur privé (13%), alors que dans certains pays comme le Canada et les Etats-Unis, elle atteint 96%. Les organisateurs de l'African Climate Summit s'attendent à des annonces d'engagements concrets, mais la diversité des défis et des besoins en Afrique présume déjà que cela nécessitera bien plus que des annonces.

Le cas africain pose un défi, car le continent est celui qui pollue le moins en raison de sa faible industrialisation, et une consommation globale qui reste fortement dépendante des modes circulaires de production. Pourtant, le continent compte en son sein des solutions naturelles pour limiter les effets du changement climatique.

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