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Record historique pour les prix alimentaires mondiaux en février dernier (FAO)

posté par Le Hub de la Finance Digitale , le 07 mar 2022
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Depuis 2020, les principales denrées alimentaires de base connaissent une flambée des prix sur le plan mondial. Cette tendance fait peser des risques sur la sécurité alimentaire particulièrement pour les pays les plus vulnérables. 

Les prix alimentaires mondiaux n’ont jamais été aussi hauts. En février dernier, l’indice FAO qui suit l’évolution des cours des principales denrées de base s’est établi à 140,7 points, soit une progression de 20,7 % par rapport à l’année dernière et un niveau jamais atteint depuis 2004. 

Ce nouveau record qui vient par ailleurs balayer le précédent pic mensuel affiché en janvier dernier est le résultat de la dynamique enregistrée au niveau des huiles végétales, des céréales et des produits laitiers.

Ainsi, en février dernier, l’indice des prix des huiles a franchi un palier en se chiffrant à 201,7 points avec la faiblesse des volumes à l’export de l’huile de palme, la perturbation du commerce de l’huile de tournesol suite au conflit entre la Russie et l’Ukraine et la baisse de la récolte de soja anticipée en Amérique latine.   

Du côté des céréales, les prix ont augmenté de 15 % d’une année sur l’autre du fait de l’appréciation des cours du maïs et du blé sous l’effet respectivement des mauvaises conditions météorologiques en Amérique du Sud et de la rupture de l’approvisionnement depuis les ports de la région de la mer Noire.

Pour leur part, les produits laitiers ont connu une hausse de 6,4 % de leur indice par rapport à janvier en raison de la baisse des volumes laitiers disponibles en Europe occidentale et en Océanie. 

Selon les analystes, la flambée des prix devrait encore se poursuivre durant le mois de mars avec la hausse des prix de l’énergie et des engrais. Les cours des céréales et des huiles végétales devraient aussi s’inscrire à la hausse avec la poursuite de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Il faut noter que la hausse des prix reste problématique dans un contexte déjà préoccupant où environ 768 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde.

Elle intervient aussi alors qu’une grande partie de la population ne s’est pas encore remise des effets de la pandémie de coronavirus qui a engendré des pertes de revenus et une réduction des transferts d’argent.

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