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Les leaders africains tapent du poing sur la table des négociations climatiques

posté par Le Hub de la Finance Digitale , le 03 juil 2023
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Les attentes des pays du Sud autour du Sommet de Paris pour un nouveau pacte financier étaient grandes, mais au lendemain de ce rendez-vous organisé pour redéfinir les contours de la finance mondiale, le bilan déçoit. Les Chefs d’Etat africains en appellent au plus vite, à la redéfinition des mécanismes financiers internationaux. Décryptage.

Les leaders africains s'étaient déplacés en nombre pour assister au Sommet pour un nouveau pacte financier, organisé les 22 et 23 juin à Paris, sous l'impulsion d'Emmanuel Macron et de Mia Mottley, la Première ministre de la Barbade. Entre William Ruto (Kenya), Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Patrice Talon (Bénin) ou encore Paul Biya (Cameroun), la présence des Chefs d'Etat africains était une véritable démonstration de force qui tranchait avec l'absence des présidents des grandes puissances mondiales, de Narendra Modi (Inde) à Joe Biden (Etats-Unis), en passant par Xi Jinping (Chine) ou Rishi Sunak (Royaume-Uni). Pas moins de 24 Chefs d'Etat et de gouvernements africains avaient répondu à l'invitation du président français, sur les 37 présents à Paris.

Les responsables africains sont arrivés dans l'Hexagone avec la ferme intention d'obtenir des engagements concrets, car le continent qui n'est responsable que de 4% des émissions de gaz à effet de serre (GES), paye au prix fort les dérèglements climatiques, et le coût de la transition ne cesse d'augmenter, faisant peser une charge de plus en plus lourde sur les pays émergents qui réclament une réparation des préjudicies provoqués par les pays du Nord.

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