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Les femmes et la « gig economy » digitale : mêmes problèmes, mêmes inégalités

posté par Le Hub de la Finance Digitale , le 01 avr 2020
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Mars 2020

« Le travail indépendant me donne la flexibilité dont j’ai besoin, mais pas l’argent que je mérite… »

Dans un monde de plus en plus digital, où des technologies qui n’étaient que fiction il y a dix ans sont aujourd’hui une réalité, l’innovation a considérablement favorisé la participation des femmes à la prestation de services réalisée au moyen de plateformes digitales. Ce phénomène a donné naissance à la « gig economy » (ou « économie à la tâche »), un écosystème qui permet aux travailleurs salariés ou non salariés de se procurer des revenus dans le cadre d’emplois temporaires, surnommés « gigs ».

La gig economy digitale s’est rapidement imposée en Afrique et continue d’être source de nouvelles opportunités pour les jeunes et les femmes. Research ICT Africa estime qu’à fin 2018, il existait 277 plateformes digitales uniques pour le seul continent africain, utilisées par près de 5 millions de travailleurs indépendants. Certaines plateformes digitales fonctionnent au niveau international, comme Airbnb, Uber ou Jumia, et couvrent de multiples marchés. D’autres sont plus locales et restent axées sur leur marché d’origine, comme par exemple Sendy et Lynk au Kenya, goDropping au Ghana ou Gokada au Nigeria.

La dynamique du genre dans l’économie du travail indépendant

Des études récentes de MSC au Kenya font ressortir une participation croissante des femmes à la gig economy, notamment en ce qui concerne les emplois peu qualifiés.

 
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