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Le Nigeria ouvre ses portes à Facebook Marketplace et les ferme aux monnaies virtuelles

posté par Le Hub de la Finance Digitale , le 15 fév 2021
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Le Nigeria a connu une semaine dernière assez mouvementée. Deux événements majeurs sont à y noter : le déploiement de Facebook Marketplace et l’abolition des monnaies virtuelles par la Banque Centrale.

1- Les Nigérians ont désormais accès à Facebook Marketplace

Le Nigeria est désormais le quatrième pays africain où Facebook Marketplace est disponible. Il a rejoint un cercle restreint formé par l’Afrique du Sud, l’Ethiopie et le Kenya. Ainsi, la République fédérale y est la première représentante de l’Afrique de l’Ouest. Les utilisateurs de Facebook qui y vivent peuvent maintenant acheter et vendre tout ce qu’ils veulent au sein de leur communauté.

Plus précisément, ce sont ceux qui entrent en conformité avec les normes et politiques mis en place par le réseau social. Elles concernent des aspects tels que l’âge, l’ancienneté et bien d’autres critères de sécurité. Cependant, acheteurs et vendeurs sont laissés responsables à 100 % de la vérification, de leur sécurité, de leur sûreté et de leur confidentialité. Facebook ne s’implique même pas dans les paiements.

Facebook ne vient pas forcément en terrain conquis, en dépit de ses 24 millions d’utilisateurs (We are Social). En effet, en matière d’e-commerce et de marketplaces communautaires, le Nigeria compte déjà des acteurs solides. C’est le cas de Jiji et OLX.

2- La Banque Centrale du Nigeria (CBN) rend les monnaies virtuelles illégales

Le vendredi dernier, la CBN a rendu publique une directive à l’attention des banques et autres établissements financiers du pays. Ceux-ci ont pu y voir l’ordre de bloquer les transactions effectuées en monnaie virtuelle. Les personnes résidentes au Nigeria n’ont désormais plus le droit d’acheter, vendre ou maintenir des monnaies virtuelles dans leurs comptes.

Et pour s’assurer de son respect, « toute violation de cette directive entraînera des sanctions sévères ». La cause ? « Le risque associé aux transactions en monnaie cryptée ». Les autorités financières nigérianes n’aiment pas du tout l’imprévisibilité de monnaie comme le DogeCoin. Celui-ci, rien que sur la base des tweets d’Elon Musk, a connu un bond éclair de 44 % de sa valeur.

Les Etats cherchent à relancer leurs économies, fortement affectées par la pandémie du Covid-19. Ils ont donc un besoin essentiel de maîtriser les monnaies en circulation sur leurs différents territoires. Le Bitcoin et ses consœurs, impossibles à tracer et très volatiles, ne leur offrent pas cette possibilité.

 

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