« L’Afrique est prête pour faire des progrès. L’Agenda 2063. La Décennie de l'inclusion financière et économique des femmes. L’abondance de ressources naturelles. Et son plus grand avantage : ses habitants, représentant un large éventail de cultures et de langues », a déclaré le chef de l’ONU devant les chefs d’Etat et de gouvernement participant à ce sommet. Il s’est dit en particulier heureux de voir les efforts en matière de création d'emplois et l'énorme potentiel de la zone de libre-échange continentale africaine.
« Le 21ème siècle pourrait être - et doit être - le siècle de l'Afrique. Nous devons puiser dans la richesse naturelle, humaine et entrepreneuriale du continent pour en faire une réalité », a souligné M. Guterres lors d’un point de presse en marge du Sommet.
Mais, selon lui, il faut d'abord surmonter une série de défis : un système financier mondial dysfonctionnel et injuste qui prive de nombreux pays africains de l'allégement de la dette et du financement concessionnel dont ils ont besoin ; des systèmes et des structures - de la santé et de l'éducation à la protection sociale, à la création d'emplois et à l'égalité des sexes - qui manquent d'investissements ; une crise du coût de la vie - avec une hausse des prix de la nourriture et de l'énergie aggravée par l'invasion russe de l'Ukraine ; un chaos climatique qui provoque des inondations et des sécheresses meurtrières ; et des menaces complexes pour la paix et la sécurité - y compris le terrorisme endémique - qui mettent en péril la vie et l'avenir des gens à travers le continent.