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La Côte d'Ivoire arrivera-t-elle à transformer localement la moitié des produits de la filière anacarde ?

posté par Le Hub de la Finance Digitale , le 20 fév 2023
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La filière anacarde ivoirienne continue d'enregistrer de belles performances depuis ces cinq dernières années, depuis que le gouvernement s'est engagé à en faire un secteur majeur de l'économie nationale.

Au terme de la campagne 2022, ce sont pas moins de 1 028 172 tonnes de noix de cajou qui ont été enregistrées, soit  une hausse de 6 % de la production par rapport aux 968 676 tonnes enregistrées en 2021.

Côté transformation locale, le volume de noix brutes traitées poursuit sa progression avec 224 036 tonnes réalisées par 27 unités industrielles, soit 21,8 % de la production totale commercialisée. En l'espace de quatre ans, le taux de transformation est passé de 9 % en 2018 (68 515 tonnes de noix brutes transformées) à 21,2 en 2022.

Une progression prometteuse, mais en deçà des ambitions du ministre d'Etat et ministre de l'Agriculture Kobenan Kouassi Adjoumani qui avait déclaré à La Tribune Afrique que la Côte d'Ivoire visait à transformer 50 % de sa production de cacao et d'anacarde, les deux premiers produits d'exportation du pays (719 900 tonnes de noix brutes de cajou ont été exportées en 2022).

Quatre nouvelles unités industrielles en chantier

Avec cette performance, la Côte d'Ivoire s'est toutefois hissée au troisième rang mondial des pays transformateurs et fournisseurs d'amandes de cajou après le Vietnam et l'Inde.
Le pays veut devenir le pionnier de la transformation structurelle de cette filière en Afrique et l'acteur majeur de ce secteur dans le monde. L'objectif étant de créer des emplois et de la richesse permettant d'améliorer les conditions de vie de nos populations.

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