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Entre 2012 et 2022, le nombre de centres de données en Afrique de l’Ouest et de l’Est est passé de 9 à 134

posté par Le Hub de la Finance Digitale , le 29 avr 2024
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Les centres de données s’imposent comme des infrastructures primordiales pour l’adoption des services cloud en mettant à la disposition des utilisateurs du stockage en ligne, la puissance de calcul, les logiciels, les serveurs ou encore les applications.

Entre 2012 et 2022, le nombre de centres de données en Afrique de l’Ouest et de l’Est est passé de 9 à 134. C’est ce qu’à rapporter la Banque mondiale dans son rapport intitulé « Digital Progress and Trends Report 2023 » publié en mars 2024.

« Le financement du développement des centres de données augmente afin de combler les déficits de financement. En Afrique, où l'on estime qu'un investissement annuel compris entre 4 et 7 milliards $ est nécessaire pour combler le déficit de centres de données dans la région, la Société financière internationale pour le développement des Etats-Unis fournit un financement de 300 millions $ à Africa Data Centres [un fournisseur panafricain de centres de données] pour soutenir l'expansion et le développement de sept centres de données existants et nouveaux dans cinq pays africains », explique l’institution onusienne.

La révolution technologique en cours sur le continent, couplée à l’accélération de la transformation numérique due à la pandémie de la Covid-19, a rendu indispensable les infrastructures numériques, en l’occurrence les centres de données. De plus en plus de fournisseurs de renommée mondiale se sont installés sur le continent, ce qui a logiquement fait grimper le nombre de ces infrastructures en Afrique.

Entre autres, les américains Raxio Data Centres, Digital Realty, Oracle, le français Orange ou encore le chinois Huawei se sont implantés dans plusieurs pays du continent noir. Les acteurs locaux tels que Africa Data Centres, Paix Data Centres, Onix Data Centres ou encore MainOne continuent également leur expansion sur le continent. Outre les acteurs privés, les gouvernements des pays africains, en quête de souveraineté numérique, investissent aussi dans ces infrastructures.

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