Aller au contenu principal

Comment les assureurs africains se positionnent face aux risques climatiques en forte croissance (rapport)

posté par Le Hub de la Finance Digitale , le 06 fév 2023
  • 12
  • 0
  • 2 min.
  • |
  • |

(Agence Ecofin) - Alors que les aléas climatiques augmentent et deviennent plus graves sur le continent, la demande de couverture de ces risques est encore faible, en raison de tarifs élevés, du manque de connaissance des solutions existantes ou encore de l’incapacité des assureurs à proposer des produits attrayants.

92,3% des dirigeants des compagnies opérant dans le secteur des assurances en Afrique ont observé une hausse de la fréquence des risques climatiques ces dernières années, selon un rapport réalisé par le cabinet Faber Consulting pour le compte de l’Organisation des Assurances Africaines (OAA).

Ce rapport intitulé « Pouls de l’Assurance en Afrique 2022 :  le changement climatique et son impact sur le secteur de l’Assurance en Afrique » se base sur une enquête réalisée auprès de 26 dirigeants de compagnies d’assurances, de sociétés de réassurance et de courtiers opérant sur le continent, dont Aon Reinsurance Solutions (Afrique du Sud), Atlantique Assurance (Côte d’Ivoire) Custodian Insurance (Nigeria), African Trade Insurance Agency (Kenya), la Société Centrale de Réassurance (Maroc) et Ethiopian Reinsurance Company (Éthiopie).

Quatre risques ont été cités plus souvent que les autres par les dirigeants interrogés : les cyclones (notamment en République de Maurice, à Madagascar et au Mozambique), les inondations (Afrique de l’Ouest et Afrique de l’Est notamment), les feux de forêt (Afrique du Nord) et les tempêtes de grêle (Afrique australe).

En parallèle, 84,6% des sondés ont observé une augmentation de la gravité de ces phénomènes extrêmes, notamment des tempêtes tropicales et des inondations. Dans le cas des inondations, l’urbanisation croissante réduit la capacité des sols à absorber les précipitations, car des surfaces imperméables comme des routes et trottoirs sont construits et des bâtiments érigés. En outre, les grandes villes africaines sont souvent bâties au bord de fleuves, de rivières ou près du littoral, exacerbant le problème.

Interrogés sur les aléas météorologiques auxquels leurs marchés sont exposés, les dirigeants sondés ont cité les inondations (100%), les sécheresses (84,6%), les fortes pluies (73%) et les cyclones tropicaux (57%).

Thématique
Pays / Région
Réagir
0 commentaires