Fondée en 2006, la Fondation Mastercard, active principalement en Afrique, vise à permettre à 30 millions de jeunes d’accéder à un emploi épanouissant d’ici 2030. Lors d’un échange avec la presse, son Directeur pour l'UEMOA a présenté ses ambitions pour réduire la pauvreté dans la région.
Lors d’un petit-déjeuner de presse tenu ce jeudi 26 septembre à Abidjan, la Fondation Mastercard, représentée par son directeur régional pour l’UEMOA, Serge-Auguste Kouakou, a présenté ses ambitions pour stimuler l’emploi des jeunes et lutter contre la pauvreté en Côte d’Ivoire et dans la zone UEMOA.
Selon Serge-Auguste Kouakou, la Fondation entend s’appuyer principalement sur le secteur agroalimentaire comme levier de développement socio-économique. Ce secteur, qui représente 65 % des emplois et 75 % du commerce intérieur en Afrique, est perçu comme un moteur clé de la croissance économique future, notamment dans la zone UEMOA. Dans un contexte où cette région est un des grands exportateurs de produits agricoles, et face à une demande mondiale croissante, soutenir les PME agro-industrielles et les jeunes constitue une réponse efficace aux défis macroéconomiques.
Pour atteindre cet objectif, la Fondation Mastercard articule son action autour de cinq piliers : le développement de l’entrepreneuriat, le renforcement des chaînes de valeur agricoles, la transformation digitale et l’innovation, la mise en place de politiques favorables à un environnement de développement intégré, et enfin, l’éducation et le renforcement des capacités.
« Relever le défi de la réduction de la pauvreté et de l’emploi est crucial pour le développement socio-économique de la zone UEMOA. La Fondation Mastercard vise à avoir un impact durable sur l'amélioration des conditions de vie des jeunes femmes et des jeunes hommes », a déclaré Serge-Auguste Kouakou. Il a ajouté : « Notre objectif est de permettre à 6,2 millions de jeunes de la zone UEMOA, dont 70 % de femmes, d’accéder à un travail digne et valorisant d’ici 2030. »
Pour rappel, la Fondation Mastercard, créée en 2006, est présente dans huit pays à travers le monde, avec une forte concentration en Afrique. À ce jour, elle s’est engagée à hauteur de plus de 12 milliards de dollars et ambitionne, d’ici 2030, de permettre à 30 millions de jeunes, dont 70 % de femmes, « d'accéder à un emploi durable et épanouissant » dans le cadre de sa stratégie « Young Africa Works ».