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Au 2e Sommet africain sur le financement des infrastructures, des projets d’une valeur de 160 milliards de dollars

posté par Le Hub de la Finance Digitale , le 06 fév 2023
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(BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT) - Le deuxième sommet de Dakar sur le Financement du développement des infrastructures en Afrique s’est ouvert dans la capitale sénégalaise. Au programme, 69 projets d’infrastructures, d’une valeur de 160 milliards de dollars.

Des chefs de gouvernement africains, la Banque africaine de développement, des institutions de financement du développement et des investisseurs institutionnels s’y retrouvent pour déterminer comment mener ces projets à terme d’ici à 2030. L’Agence de développement de l’Union africaine et le gouvernement du Sénégal sont les co-organisateurs du sommet.

Les 69 projets présentés s’inscrivent dans le cadre du Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), un plan de développement des infrastructures qui vise à accroître la compétitivité et l’intégration économique de l’Afrique. Le Plan d’action prioritaire 2 du PIDA avait été adopté par l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’UA, en 2021.

Au programme du Sommet, figurent des sessions parallèles, des tables rondes rassemblant des chefs d’État et de gouvernement, des débats d’experts et des sessions en « boardroom » pour discuter de projets d’infrastructure spécifiques.

Jeudi 2 février, la vice-présidente du Groupe de la Banque africaine de développement chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services, Marie-Laure Akin-Olugbade, participe à une table ronde, aux côtés du président sénégalais Macky Sall, du président rwandais Paul Kagame et du Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly. Participe également à la table ronde, qui a pour thème « Financer les priorités de l’Afrique en matière d’infrastructures dans le cadre du PIDA PAP 2 », le président d’Afreximbank, Benedict Oramah.

Mme Akin-Olugbade, qui représente le président de la banque, Akinwumi Adesina, conduit une délégation composée de l’ambassadeur Modibo Touré, d’Amadou Hott, envoyé spécial de l’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique (AGIA) et de Mike Salawou, directeur par intérim du Département des infrastructures et du développement urbain.

Amadou Hott participe à une autre session sur la recherche de solutions de financement pour l’énergie.

Des projets qui couvrent les cinq régions africaines

Les 69 projets, qui proviennent des cinq régions d’Afrique, sont mis en œuvre par des organismes régionaux et des unions régionales, comme la CEDEAO, le COMESA et la SADC.

Ils englobent – entre autres :

  • Le projet de point de présence de Fibre optique sous-marine transfrontalière, ainsi que le projet de centre régional intelligent et de centre de données, qui fournira une connectivité TIC à 285 millions de personnes, en Éthiopie, au Kenya, en Somalie, au Soudan du Sud, en Tanzanie et en Ouganda.
  • Le projet énergétique de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG Energy Project), qui implique 4 pays : Gambie, Guinée, Guinée-Bissau et Sénégal. Il porte notamment sur la gestion rationnelle des ressources communes des fleuves Gambie, Kayanga-Géba et Koliba-Corubal, dont les bassins ont un potentiel de production d’électricité.
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