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Comment l'épargne est influencée par les biais comportementaux

posté par Le Hub de la Finance Digitale , le 17 mai 2019
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La conception de produits et services d’épargne a toujours été faite en fonction de la théorie normative qui suppose que la consommation au cours d’un cycle de vie devient de plus en plus modérée au fur et à mesure que le temps passe. Cette théorie émet deux hypothèses sur la rationalité des épargnants, c’est-à-dire que premièrement, au fil des ans les épargnants accumulent et liquident des biens pour améliorer les différentes fonctions utilitaires de leur vie ; et deuxièmement, ayant déterminé leurs habitudes optimales de consommation, les ménages sont suffisamment animés de la volonté pour épargner en conséquence. Cependant, dès le départ, la théorie a été incapable d’expliquer les nombreuses anomalies que l’on observe dans le comportement des gens vis-à-vis de l’épargne. Les prestataires de services d’épargne se posent les questions suivantes :

  • Pourquoi pour les gens ont-ils tant de mal à abandonner les systèmes d’épargne informels pour adopter des mécanismes formels d’épargne ?
  • Pourquoi les gens tergiversent-ils lorsqu’il s’agit de souscrire à un plan d’épargne et de commencer à épargner ?
  • Pourquoi les gens interrompent-ils des plans d’épargne à long terme, même après y avoir souscrit ?
  • Pourquoi les gens ont-ils tendance à choisir « le rendement fixe » même au prix de taux d’intérêt faibles ou négatifs ?

Dans le présent article, partant d’un modèle générique d’épargne de masse, nous examinons en profondeur les facteurs comportementaux qui rentrent en jeu au niveau de plusieurs points de décision sur l’épargne.

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