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Cadre global pour la centralisation de la dimension genre dans les services financiers

posté par Le Hub de la Finance Digitale , le 19 mai 2019
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Akhand Tiwari, Bhavana Srivastava, Sunitha Rangaswami, mars 2018

« Il existe toujours au niveau mondial un écart de 7 points de pourcentage entre les sexes – et il n’a pas changé depuis 2011. »  

L’écart entre les sexes dans le domaine des services financiers

Il est de plus en plus évident que pour combler les écarts entre les sexes en matière d’accès aux services financiers, il faudrait s’écarter d’une approche « taille unique ». Le premier pas dans cette direction consisterait à reconnaître que les femmes et les hommes ont des besoins, des aspirations, des perceptions et des comportements différents, qui sont influencés par les normes et les inégalités actuelles dans le domaine des relations hommes/femmes. La prochaine étape consisterait à appliquer cette compréhension à la conception et la prestation des services financiers. Cela permettrait d’intégrer les aspects sexospécifiques dans la prestation de services financiers en tant qu’élément central, afin de parvenir à des résultats équitables en matière de genre.

C’est ce que nous appelons la « centralité du genre ». Il convient de noter que la centralité du genre ne cherche pas à transformer les inégalités structurelles sous-jacentes qui entraînent la marginalisation des femmes et limitent leur accès aux services financiers ainsi qu’à leur utilisation. Il s’agit plutôt de convaincre les décideurs, les législateurs et les prestataires de services financiers de privilégier la dimension genre lorsqu’ils fournissent des services financiers.

Ce cadre part du principe qu’il faut s’éloigner d’une « norme masculine » standard ou de la simple « prise en compte du genre » pour reconnaître les différences entre les sexes et leur impact sur l’accès et l’utilisation des services financiers par les femmes. L’accent mis sur l’égalité des sexes n’est pas seulement une question de responsabilité sociale. C’est aussi une bonne affaire, car elle offre la possibilité de transformer les 56 % des femmes non bancarisées dans le monde en clientes actives.

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